mercredi 27 avril 2011

Constructeurs VS assureurs auto

Depuis peu les compagnies d’assurances auto « s’attaquent » aux constructeurs automobiles afin de contrer la hausse des prix des pièces détachées.

La hausse des prix de pièces détachées neuves liées aux réparations, est répercutée sur le tarif des cotisations d’assurances. De ce fait, les assureurs auto prônent l’achat de pièces détachées d’occasions pour faire face à cette hausse.

Pour répondre aux plaintes des assurés, concernant l’augmentation des prix des réparations, les compagnies d’assurances essayent de développer le marché de l’occasion, afin de réduire le montant des factures. Le prix d’une pièce d’occasion serait deux fois moins élevé que celui d’une pièce neuve, fixé par les constructeurs automobiles.

C’est dans cette tendance que s’inscrivent  la MACIF Rhône Alpes et la MAIF Poitou Charente. En effet, elles incitent leurs assurés à suivre cette option économique. Les pièces d’occasion sont disponibles sur internet et certains garagistes acceptent de ne faire payer que la main d’œuvre. Ce qui est bien plus intéressant pour les assurés.

Si cette stratégie fonctionne, les compagnies d’assurances incluraient une clause dans les contrats qui obligerait l’utilisation de pièces détachées d’occasion. Ce qui équivaudrait à un remboursement total.

jeudi 21 avril 2011

Bonus – Malus

Le système du bonus-malus a été mis en place en 1970 pour rendre les conducteurs responsables et les sensibiliser à la sécurité routière. Tout cela afin de réduire le nombre d’accidents de la route.

Bonus-malus : kézako ?

Le « bonus-malus » ou encore appelé « coefficient de réduction-majoration » (CRM) est une méthode de pondération de l’appréciation du risque. Elle est surtout utilisée pour les assurances auto.
Les règles de ce « bonus-malus » sont régies par le code des assurances et ne concernent que les véhicules de plus de 80m³. Les  véhicules à deux et trois roues, véhicules de chantier ou agricoles ne sont pas soumis à ce système de pondération.

À quoi ça sert ?

Concrètement, ce système sert à pondérer la cotisation de votre assurance auto. Si vous ne provoquez aucun accident vous bénéficierez d’un bonus et donc  une réduction de votre cotisation. En revanche si vous causez un accident, votre cotisation sera majorée du fait de votre malus et donc augmentera.

Comment ça marche ?

Chaque année vous pouvez suivre votre évolution grâce à l’échéancier que l’on vous fourni. Il est établit par la compagnie d’assurance pour la période couverte.
Un assuré pourra gagner 5% de bonus par an sans sinistre responsable. Le maximum atteint est de 50% et il vous faudra 13 ans pour les atteindre (les 3 dernières années, sans sinistres,  vous permettent de conserver votre malus au taux maximum). En revanche le taux de malus pourra atteindre 350%. Chaque accident, dont nous sommes responsables, équivaut à un malus de 25%.  De plus, s’il y a deux sinistres responsables dans la même année la majoration des malus n’est pas additionnelle mais multiplicative. Néanmoins, pour un sinistre dont nous sommes partiellement responsables le malus sera de 12.5%.